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Date de mise en ligne 20 Fev. 2019
Revue de l’exécution budgétaire du 3ème trimestre 2019
Antananarivo, le 24 octobre 2019. Au cœur de la préparation de la Loi de Finances 2020, un regard nouveau doit y être apporté. Chaque ministère doit mettre en avant les projets à fort impact social, et y accorder une attention particulière. En effet, les promesses présidentielles ainsi que la réalisation du Programme Général de l’Etat doivent être traduites en projets tournés vers le social. Pour cela, des réformes ont depuis été engagées au niveau des dépenses publiques, afin d’assurer la bonne gouvernance. Pour le suivi des actions réalisées au niveau de chaque ministère et institution, et dans le souci d’une gestion publique axée sur les résultats, la publication des rapports d’activité se fait de façon régulière. C’est le cas pour la revue de l’exécution budgétaire du troisième trimestre, qui s’est déroulée ce matin à la salle de conférence du Plan à Anosy. Cette revue de l’exécution budgétaire a notamment été axée sur les Programmes d’Investissements Publics. Dans son discours d’ouverture, le Directeur Général des Finances et des Affaires Générales, Oliva Emmanuëlla RANDIMBIARISOA, lequel a représenté le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, a mis l’accent sur l’importance des investissements publics. « La population qui vit aujourd’hui dans la pauvreté doit bénéficier des impacts directs des investissements publics. C’est pourquoi nous devons faire attention à la qualité de ces investissements. » La situation globale des projets d’investissements publics montre que 54,50% des projets disposent aujourd’hui d’inscriptions mais sont sans engagement. Et jusqu’au 3ème trimestre 2019, le montant total des crédits disponibles de ces projets non engagés s’élèvent à 1 403,97 milliards d’ariary. Mis à part les projets d’investissements publics, cette revue démontre les réalisations économiques dans le pays. En termes de recettes, celles douanières ont dépassé les objectifs fixés, avec un taux de réalisation de 102,63%, soit, 2 041,90 milliards d’ariary contre 1 989,60 milliards d’ariary prévus. Les recettes fiscales quant à elles, n’en sont pas loin et enregistrent un taux de réalisation de 97,50%, soit 4 146,71 milliards d’ariary contre 4 253,22 milliards d’ariary prévus par la Loi de Finance Rectificative (LFR). Quant aux dépenses, les taux d’engagement sont respectivement de 54,54% pour le budget général, 22,11% pour le budget annexe et 46,86% pour le compte particulier du Trésor. Concernant la performance des secteurs, l’administratif vient en tête avec 366 indicateurs atteints contre 33 pour le secteur productif, 34 pour les infrastructures et 31 pour le volet social. Le taux de réalisation des indicateurs de performance dans les quatre secteurs est de 44%. Il est à rappeler que l’application effective du guide de l’exécution budgétaire contribue largement à l’amélioration de la gestion des deniers publics. Elle permet entre autres de mener à bien l’exécution du budget et la réalisation des différents projets. Nous pouvons par ailleurs mettre en exergue, les réhabilitations routières, la construction des infrastructures scolaires, sanitaires ainsi que des bâtiments administratifs. A part cela, des actions concrètes ont été réalisées dans le domaine de la santé, comme la dotation de matériels hospitaliers intermédiaires dans la région Analamanga, l’augmentation des cas de lèpres dépistés et traités ou les investigations et les ripostes en matière de lutte contre le paludisme effectuées dans différentes zones de contrôle.
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