Adoption du PLFI 2026 : Les deux Chambres du Parlement donnent leur feu vert après amendements
Le Projet de Loi de Finances Initiale (PLFI 2026) a été officiellement adopté par les deux chambres du Parlement à savoir l’Assemblée nationale et le Sénat. D’un montant global de 26 799,7 milliards d’ariary, ce budget constitue l’outil central de mise en œuvre de la politique économique, financière et sociale de l’État pour l’exercice 2026. Il ambitionne de consolider la croissance économique, de renforcer la résilience du pays face aux chocs, de soutenir le développement durable et d’améliorer la qualité des services publics, tout en promouvant une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques.
Avant son adoption, le projet a été examiné en profondeur au sein des commissions parlementaires compétentes. Les échanges entre les parlementaires et l’équipe technique du Ministère de l’Économie et des Finances ont porté sur les équilibres macroéconomiques, les prévisions de recettes fiscales et douanières ainsi que sur l’allocation des crédits aux différents secteurs prioritaires. Ces travaux ont permis d’enrichir le texte par plusieurs amendements, en tenant compte des préoccupations exprimées par les représentants du peuple.
À l’issue des débats, le projet a été adopté avec les amendements apportés par l’Assemblée nationale. Parmi les principales décisions figurent la suppression de la taxe de 50 Ariary par kilo sur le riz importé, le maintien de la TVA à 20 % sur le blé, l’exonération des matériels agricoles de la taxe sur les véhicules à moteur, ainsi que la validation de l’augmentation du droit d’accise sur la bière à 850 ariary par litre. Des réformes institutionnelles ont également été entérinées concernant la gestion de l’IFT et de l’IFPB, avec un partage des compétences entre la Direction Générale des Impôts et les communes.
Dans sa déclaration finale, le Dr Herinjatovo RAMIARISON, Ministre de l’Économie et des Finances, a souligné que le PLFI 2026 reste un texte évolutif, appelé à s’adapter en fonction de l’évolution de la conjoncture économique nationale et internationale. Il a également annoncé l’organisation prochaine d’assises nationales sur la relance économique, dont les recommandations seront intégrées dans une future loi de finances rectificative, dans le but de renforcer l’efficacité des politiques publiques et d’accélérer le développement économique et social de Madagascar.
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