Fonds Africain de Développement : Madagascar plaide pour une reconstitution de la FAD 17.
Antananarivo, 12 mars 2025
Les partenaires et la Direction de la Banque Africaine de Développement (BAD) sont réunis en visio-conférence depuis hier et ce jusqu’à demain pour discuter de la 17e reconstitution des ressources du Fonds Africain de Développement (FAD) afin de renforcer les capacités d’investissement en Afrique.
Madagascar, via la Ministre de l’Economie et des Finances, Madame Rindra Hasimbelo RABARINIRINARISON est intervenue aujourd’hui.
Dans son discours, le Grand Argentier n’a pas manqué d’énumérer les principaux bénéfices que ces ressources ont apportées à Madagascar. En effet, elles ont permis de financer d’importants projets structurants et transformateurs comme les projets de développement agricole, si on ne cite que l’aménagement de 23 778 ha de superficies de terres irriguées climato-intelligents dans le sud du pays au bénéfice d’au moins 85 000 personnes. D’autres projets d’infrastructures routières tels que le cofinancement des projets de désenclavement et la facilitation de l’intégration régionale du pays ont également été cités.
Par ailleurs, en tant qu’Etat insulaire, Madagascar est emprunt aux aléas du changement climatique. Et les ressources de la Facilité d’appui à la transition (FAT) ont permis de financer des projets qui ont contribué à atténuer significativement les effets de la fragilité climatique et environnementale, en particulier, le programme ADRiFi à Madagascar, financé entre autres par la FAT. Environ 360 000 personnes en sont des bénéficiaires directes et 730 000 autres indirectes.
Toujours dans le domaine du climat, à travers le Guichet d’Action Climatique (CAW), Madagascar a pu bénéficier de financements pour le Projet de Résilience Climatique pour la Préservation de la Biodiversité d’un montant de 9 millions USD.
Dans le domaine institutionnel, les ressources du FAD ont aussi contribué à soutenir le pays notamment l’amélioration de la mobilisation des ressources, le renforcement de l’efficacité de la dépense publique, l’optimisation de la gestion de la dette, la transparence budgétaire, la lutte contre la corruption et l’amélioration de l’environnement des affaires.
|